11 août 2016 La Tête des Chaudières (Vercors)

                                                    

Carte IGN TOP 25 n°3236 OT  Villard-de-Lans Mont Aiguille     

Départ : Château-Bernard, hameau de la Chênevarie 1014 m

Arrivée : la Tête des Chaudières 2029 m ce qui fait un dénivelé positif cumulé de 1030 m pour la randonnée de 13,2 km

Depuis Brié (42 km) : direction Jarrie, Vif ; puis Col de l’Arzelier (1154 m). Descendre jusqu’à Château-Bernard ; au carrefour avec la route qui vient de Monestier-de-Clermont, prendre à droite la D242, route qui rejoint St-Andeol ;   la suivre sur 3 km et prendre alors la petite route à droite qui monte au hameau de Chênevarie (parking en bordure de route vers les maisons — panneau indicateur au départ des randonnées).

La randonnée :

  - La montée (en 3 h avec arrêts): Prendre le large sentier qui monte rapidement puis le chemin forestier dans une belle hêtraie ; à la faveur de quelques trouées entre les arbres, on distingue la haute falaise de la Crête des Rochers de la Balme. Vers 1300 m, on sort de la forêt et le sentier se poursuit dans des pelouses très hautes puis sur des pierriers grossiers ; les lacets bien dessinés se succèdent et permettent de gravir rapidement un bon dénivelé ; vers 1650 m, on rejoint le sentier du Balcon est dont les lacets sont bien visibles dans le pierrier sous les Rochers des Deux Sœurs qui barrent l’horizon au nord ; en fait seul est visible le Rocher de Sœur Agathe, le plus méridional. On s’approche de plus en plus de la falaise, les lacets sont de plus en plus serrés sur le haut du pierrier très pentu et on peut se permettre une pause sous le « Mur des Sarrazins » dans un encorbellement au pied de la falaise (c’est cet auvent rocheux que l’on appelle une balme) et profiter de la très belle vue qui porte jusqu’aux grands sommets de Belledonne, des Rousses, de la Meije et des Ecrins, au-delà de l’Obiou et du Ferrand. Vers le Sud, la barrière est du Vercors se voit jusqu’au Grand Veymont et le bloc du Mont Aiguille.

     Seule « sortie » possible, continuer le sentier vers le nord ; il faut descendre une trentaine de mètres pour atteindre un sangle, belle vire avec pelouse, entre deux falaises successives très abruptes ; on le suit et on arrive au col, le Pas de la Balme (1839 m) qui permet de découvrir le haut plateau du Vercors. Le Pas de la Balme a été un haut lieu de la Résistance pendant les années 39—45.

     Au col, continuer le sentier vers le sud près de la ligne de crête ; le sommet de la Tête des Chaudières qui n’est pas sur la ligne de crête, est bien visible et on franchit les 200 m de dénivelé avant de déboucher sur de grandes dépressions circulaires couvertes d’un chaos de blocs (les « chaudières », résultant de grands effondrements de plafonds de grottes dans ce calcaire urgonien). On longe les dépressions pour accéder au sommet arrondi de la Tête des Chaudières (2029 m). Un peu plus au sud, le sommet des Rochers de la Balme est un peu plus élevé (2063 m). Ici, belle vue panoramique sur une grande partie des Hauts Plateaux du Vercors. Pause piquenique au bord d’une chaudière à l’abri du vent.

Retour par le même itinéraire à la Chênevarie (en 2 heures 30) avec plusieurs arrêts « framboises sauvages » dans la hêtraie.

Le tracé GPS de la randonnée et son profil altimétrique (tracé de Pierre)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quelques photographies des randonnées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La remarque du botaniste :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La page geolalp sur les Rochers de la Balme : avec l’explication de la situation particulière de la sangle

encore beaucoup de plantes en pleine floraison rencontrées sur le pierrier stabilisé comme les campanules (petite campanule à feuilles rondes, campanule agglomérée), les doronics, la ciboulette sauvage, plusieurs espèces d’ombellifères ;

 

la grande astrance, la grande berce, étaient très fréquentes dans les alpages luxuriants à la sortie de la forêt.