15 mai 2025    Le Moucherotte (par le Pas de la Bergère) (Vercors)

                                              

Cartes IGN  3335 OT (ext. NE du Vercors) et 3235 OT 

 Départ : Les Volants, hameau de St-Nizier de Moucherotte, parking de la Croix Ferrée à 1158 m

Destination :  le sommet du Moucherotte (1901 m),  par le Pas de la Bergère et retour par la Cheminée,

                                             ce qui fait 860 m de dénivelé positif cumulé pour la boucle de 10 km

 Depuis Brié (26 km) : Rocade Sud, direction Seyssinet ; prendre la D106 en direction de Seyssins, puis St-Nizier-du-Moucherotte ; continuer 2 km après le bourg et s’arrêter à droite dans un grand virage gauche : lieudit  Croix Ferrée (cote 1158 m)

 La randonnée :

Conditions : belle journée printanière ; sentiers et rochers encore un peu humides du fait des pluies récentes ; marques de peinture verte et jaune  sur arbres et rochers à bien repérer vers le Pas de la Bergère

La montée (4 h avec arrêts) : prendre au-delà du parking la piste descendante qui rejoint les maisons des Volants ; poursuivre sur 50 m en bordure de la route, puis traverser la route avec vigilance (les voitures arrivent très vite des deux côtés !) et passer la clôture (cote 1133) ; prendre le chemin qui va monter avec une pente soutenue en forêt pour rejoindre au lieudit Les Clots la piste forestière du Bois des Mûres ; suivre cette route à droite sur 600 m ; à la cote 1270 (panneau), prendre le chemin à gauche puis un sentier très pentu pour s’approcher de l’escarpement rocheux du Pas de la Bergère. Certains passages de ressauts rocheux sont très délicats et il faut utiliser les mains parfois. On arrive à l’entaille bien pentue du Pas de la Bergère, parfois encombrée de blocs qu’il faut gravir avec vigilance. On débouche alors à la cote 1584 au-dessus de la corniche dans un vallon que l’on traverse et qui remonte jusqu’à la cote 1720. On atteint ainsi la large piste empierrée du plateau des Ramées (GR91), piste qui va nous mener au sommet du Moucherotte : lors de cette dernière montée, vue sur le plateau de Lans-en-Vercors et les crêtes et falaises de La Molière. Après être monté au point haut du sommet à 1902 m (table d’orientation), pause piquenique très appréciée vers l’extrémité nord du replat (cote 1868 m) avec vue plein nord sur les sommets (un peu embrumés) de la Chartreuse et bien sûr sur Grenoble et ses environs.

La descente par La Cheminée (en 2 h 45) : descend plein ouest vers l’abri pour suivre ensuite le petit sentier du GR91 plein sud sur près de 600 m ; vers la cote 1800, le GR91 après quelques lacets revient plein nord avec une grande traversée sur près de 1,6 km. Quitter le GR au niveau d’une bifurcation et repérer à gauche une sente mal tracée dans une partie herbeuse qui va nous rapprocher du haut de La Cheminée (tirets noirs sur la carte IGN) : une descente délicate avec bâtons indispensables de près de 100 m de dénivelé dans ce couloir entaillant la falaise calcaire. On rejoint une piste forestière à la cote 1289 puis le lieu-dit Les Clots  (remonter de 200 m la piste forestière). La boucle se termine par la route forestière empruntée lors de la montée, puis on rejoint les Volants et enfin le parking. Bravo aux 15 marcheurs G2 qui ont découvert pour la plupart cet itinéraire et ont franchi les 2 difficultés ! Une belle solidarité entre tous !

Le tracé de la randonnée

sur openrunner

avec mes données Gps

et son profil :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

      Montée très soutenue entre les km 2 et 3 !

Quelques photographies : peu de végétation et pas de fleurs sous la sapinière ; premières fleurs dans le vallon de St-Nizier

 Montée très soutenue vers le km 2 ; en arrière-plan, la Molière

 Quelques passages délicats avant d’atteindre le Pas de la Bergère

Le Pas de la Bergère, une  belle entaille très pentue dans la falaise calcaire

 

 

 

 

 

 

 

Ci-dessous : une touffe de Primevère auriculée  poussant dans les fissures

Arrivée dans le vallon de St-Nizier vers 1700 m