26 avril 2012 Dent du Chat et Molard Noir (Mont du Chat)

                                      Belle randonnée sur les crêtes et les 2 sommets du Mont du Chat

 

Carte IGN TOP25  3332OT

 

Départ : Col du Chat (638 m)

Arrivée : sommets de la Dent du Chat (1390 m) et du Molard (ou Mollard) Noir (1452 m)

                Ce qui fait un dénivelé positif cumulé de 1057 m pour une distance de 9 km

 

Depuis Brié : Prendre la N87 (Rocade sud) et rejoindre l’A41 puis l’A43 en direction de  Chambéry ; prendre la sortie 11 pour rejoindre la D1504 en direction du Bourget-du-Lac ; après le Bourget, traverser  Bourdeau pour atteindre le tunnel du Chat (la route d’accès au col étant fermée pour travaux) ; à la sortie du tunnel, prendre à gauche sur 200 m la route de  St Jean de Chevelu puis la petite route à gauche qui monte au tunnel du Chat : grand parking juste après le Col.

 

La randonnée : Panneautage bien indiqué sur tout le parcours ; bandes de peinture verte et blanche sur les arbres

           - La montée à la Dent du Chat : prendre le large sentier caillouteux qui va monter régulièrement et assez fortement tout d’abord  dans une forêt claire avec sous-bois de buis puis dans une hêtraie ; vers 822 m (Forêt Cornillon), on passe près de la falaise équipée en via ferrata ; quelques petits replats avant la série de lacets pour accéder au-dessus du Roc Blanc, sorte de promontoire rocheux permettant un superbe point de vue sur le Lac du Bourget dominé par le plateau du Revard (voir randonnée pédestre du 23 avril 2009, départ de Vérel, montée à La Croix du Nivolet et descente depuis le Sire, station de La Féclaz). Continuer le sentier en direction du Col de la Vacherie, où arrive un sentier sur la droite venant de St Jean de Chevelu. Encore une série de lacets pour franchir une pente très abrupte et la Dent du Chat (sommet à 1390 m) apparaît enfin derrière les arbres. Vers 1250 m, le sentier s’approche de la crête du Mont du Chat, ce qui permet d’apercevoir vers l’ouest les hameaux autour de St Jean de Chevelu et plus loin Yenne. Le sentier d’accès direct à la Dent du Chat par la voie nord étant interdit (câble arraché et sentier emporté), le sentier contourne la falaise par l’ouest avec un passage délicat, heureusement sécurisé par un câble, en bordure d’une ravine impressionnante. On se retrouve alors à un croisement de sentiers à 1320 m ; pour l’accès au sommet de la Dent du Chat (1390 m), le sentier revient vers le nord et un passage intéressant avec échelles et marches permet d’accéder sans trop de difficultés au sommet assez exigu de la Dent du Chat.

           - Montée au Molard Noir : Revenir alors à la bifurcation précédente pour continuer le sentier vers le sud ; encore quelques lacets du sentier de plus en plus enneigé avant d’atteindre assez facilement le sommet du Molard Noir qui culmine à 1450 m : le vent assez violent ne nous permet pas de profiter longuement des tables d’orientation ! De ce sommet, belle vue sur la face sud de la Dent du Chat. Retour au croisement des sentiers pour un pause pique-nique à l’abri du vent !

            - Retour au parking du Col du Chat par le même itinéraire en 1 h 30.

                     

Le tracé de la randonnée et son profil altimétrique :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quelques photos de la randonnée (double clic sur une photo pour agrandissement)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quelques informations géologiques sur le Mont du Chat et les environs

                      Le Mont du Chat, un mont « jurassien », un anticlinal un peu déversé, dont le flanc ouest a été enlevé par l’érosion

                                    http://www.geol-alp.com/avant_pays/lieux_bugey/Mt_du_Chat.html

   Le Mont du Chat se continue vers le sud par le chaînon de l’Epine puis par le Mont Grelle (voir randonnée du 30 avril 2009).

 

 

Une légende à propos de la Dent du Chat :

      Le roi Arthur était de passage dans la région, accompagné de ses fidèles chevaliers. Les habitants de la région lui demandent de chasser du col, permettant le passage du lac vers la vallée du Rhône, un chat satanique.
         Pourquoi ce chat était-il satanique ? Pour cela remontons un peu en arrière. Antoine un brave pécheur du lac est bredouille. Or cela fait plusieurs jours qu’il ne pèche rien ;  sa femme et ses enfants ont faim. Aussi promet-il au diable de relâcher le premier poisson qu’il pècherait.
          Satan entend sa promesse et un premier poisson est pris. Le poisson
est de bonne taille, Antoine le garde, se disant que Lucifer lui pardonnerait de ne rejeter que le second poisson pris. Oui mais le second est encore plus gros que le premier et Antoine le garde pour lui malgré les conseils d’un démon venu lui rappeler sa promesse. Le troisième poisson subit le même sort que les deux précédents.
La quatrième fois qu’Antoine retire sa canne à pêche, c’est un chaton qui est sorti. La promesse était pour un poisson, pas pour un chat ; celui-ci est destiné à chasser les rats de la maison familiale.
          Le chaton, punition
du malin, grandit vite, devient énorme, dévore Antoine et se place au col. De là, il laisse passer les voyageurs par le col, sauf un tous les vingt. Voilà donc le chat que doivent chasser Arthur et ses chevaliers. Rapidement ils viennent à bout du monstre ;  la bête est lancée au fond du lac, sauf une dent plantée au dessus du col pour rappeler la punition maléfique.  Mais n’allez pas croire pour autant en être quitte. Le fléau n’est que prisonnier des eaux du lac et ses colères soulèvent des tempêtes qui font chavirer les embarcations de ceux qui ne tiennent pas leurs promesses.

     Une explication plus valable du mot « chat » : même racine que le « chas » d’une aiguille, c.-à-d. passage ;

                                        le col était déjà très utilisé à l’époque gauloise !

                           d’autres interprétations sur http://fr.wikipedia.org/wiki/Col_du_Chat

 

         

 

 

Tracé obtenu avec le logiciel openrunner à partir des données de la carte topographique au 1/25000 (avec des imprécisions importantes sur les altitudes)