26 novembre 2015 Aiguille de Chalais (Chartreuse) Premières neiges en Chartreuse ! Cartes IGN TOP25 3334OT (massif de la Chartreuse, Sud)
Destination : Rocher de Bellevue (970 m) puis Aiguille de Chalais (1089 m) soit 870 m de dénivelé positif cumulé pour la boucle de 13,5 km ; 4 h 10 de marche hors arrêts. Depuis Brié (27 km) : direction A48, sortie 12 avant le péage ; revenir sur la N75 jusqu’au nouveau rond-point et se diriger vers Le Chevalon de Voreppe ; au bourg, rejoindre par la route du Peuil l’ancienne cimenterie ; parking près des bâtiments en ruine La randonnée : Conditions météo : temps très couvert le matin, 15 cm de neige au Monastère, température moyenne : 2,8° - La montée au Monastère de Chalais (4,7 km en 2 h) : Continuer la route empierrée étroite qui se dirige vers le fond du vallon, passe à proximité de la cheminée du four de la cimenterie, puis monte vers la carrière abandonnée du Sautaret (où était extraite la pierre à ciment - alternance de marnes sombres et de calcaires argileux plus clairs bien visibles sur le front de carrière - exploitée par l’ancienne cimenterie, installée ici en 1873). Suivre ensuite le chemin forestier puis le sentier sur 2 km jusqu’à une intersection (vers 650 m). Laisser le sentier de droite montant à Mont St Martin. Prendre à gauche le sentier qui passe en rive droite du torrent de Malsouche descendant de Chalais et qui va monter régulièrement à travers la forêt sous l’Aiguille de Chalais puis se diriger vers l’est. Vers 850 m, on atteint les pâturages juste au-dessous des bâtiments du Monastère de Chalais situés sous les falaises de la crête des Bannettes. - Montée à l’Aiguille de Chalais : Rejoindre la route (bien déneigée) qui passe derrière le Monastère et la prendre sur 500 mètres environ (direction de Voreppe) ; puis un sentier bien indiqué mène au Rocher de Bellevue : superbe belvédère qui domine : vers le nord, le vallon de Pommier-La Placette qui monte vers le Col de La Placette ; vers l’ouest, la basse vallée de l’Isère sous le Bec de l’Echaillon — vue jusqu’à Tullins ; sur le Vercors avec la falaise de la Dent du Loup qui se continue jusqu’au Bec d’Orient, le plateau de Montaud et la Dent de Moirans. Revenir sur le chemin et prendre alors le petit sentier qui va monter assez fortement en direction de l’Aiguille de Chalais : des passages très pentus sur rochers enneigés, un tronçon sécurisé par des câbles, parfois en limite de falaise ; on franchit aisément les 120 m de dénivelé. Point de vue plongeant sur le col de La Placette mais les sommets sont pris dans le brouillard. Retour vers le monastère par un sentier plus tranquille au milieu des houx dont les branches ploient sous la neige. Pause piquenique. - La descente : retour en direction du monastère de Chalais ; on passe à proximité de l’église avant de rejoindre directement notre sentier de montée. Retour au parking de la cimenterie en 1 h 30 : vers le km 11, on emprunte le large chemin forestier pour une descente plus assurée. Le tracé GPS de la randonnée et son profil altimétrique
Quelques photographies
Quelques informations géologiques : http://www.geol-alp.com/chartreuse/6_sites_ch/chalais.html en particulier pour le site du Monastère et pour l’explication de l’éboulement du Pas de l’Âne de 1997 http://www.geol-alp.com/chartreuse/6_sommets_ch/lorzier.html http://www.geol-alp.com/chartreuse/6_localites_ch/chevalon.html (voir la photo aérienne de M. GIDON, avec cimenterie encore active, cheminée fumante). Les photos de géologie des panneaux installés le long du sentier de Chalais proviennent de ces sites. Remarque à propos de la « pierre à ciment » : cette « couche géologique à ciment naturel » que l’on trouve dans la carrière à l’air libre de Sautaret et aussi de Montagnole près de Chambéry, mais aussi dans des carrières souterraines de la Porte de France (de même âge, appelé partie inférieure du Berriasien), épaisse d’une cinquantaine de mètres, ne nécessite pas de correction de leur proportion d’argile et de calcaire pour faire du ciment. Cette couche est encore exploitée dans les carrières souterraines de l’Orcière dans la vallée du Guiers Mort.
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