Orchidées collinéen

Etage collinéen

ORCHIDEES

Céphalanthère à feuilles étroites

Cephalanthera longifolia

Néottie nid d’oiseau

Neottia nidus-avis

Orchis homme pendu

Aceras anthropophorum

Orchis brulé

Orchis ustilata

Orchis bouffon

Anacamptis morio, ssp morio

6 Mai 2018

Brié (480 m)

Feuilles allongées, étroites, engainantes, à bords parallèles, d’un vert sombre. Fleurs très blanches qui s’ouvrent un peu avec un point orange à la base du labelle

Une espèce très voisine :

Céphalanthère pâle Cephalanthera damasonium

avec feuilles lancéolées larges, d’un vert un peu bleuâtre, engainantes autour de la tige florale marron

fleurs crème moins nombreuses, qui s’ouvrent peu ; la base du labelle est jaune, sans éperon,

Il semble qu’on ait un hybride entre les 2 espèces (en raison des feuilles assez larges : C. pâle, et des fleurs très blanches assez ouvertes : C. longifolia)

Voir le s 4 Flores de France de P. Fournier

(p. 198)

Prés, bois, sur calcaires

Tige couleur de miel, pas de feuilles, mais des bractées en écailles sur la tige

Fleurs de la même teinte que la tige, parfum un peu douceâtre : pétales et sépales petits, pas d’éperon sur le labelle bilobé (forme de petit bonhomme)

Bois de hêtres très ombragés

Plante non chlorophyllienne, mais non parasite, qui vit en étant associée à des champignons eux-mêmes inféodés à un feuillu (« Il y a un volé (l'arbre), un voleur (le champignon) et un receleur (l'orchidée) ». Cependant le premier et le dernier reçoivent l'eau et les ions minéraux du champignon. La Néottie est dite hétérotrophe.)

Ne pas confondre avec les Orobanches : même aspect, mais fleur tubulaire avec une lèvre à 3 lobes, plante parasite

Juin 2016

Photo Mireille

Feuilles oblongues, carénées, d’un vert luisant

Fleurs jaune-verdâtre en long épi dense (plus de 20 cm) : pétales et sépales en capuchon ; labelle à silhouette humaine, parfois teinté de brun rouge

Prés, broussailles, sur calcaire mai 2018 : sur coteaux exposés sud près de Vaulnavey-le-bas, sur calcaire jurassique, 300 m

avril 2021 : chemin de la Croix de la vue, Montchaboud, bord de chemin, sur calcaire

Feuilles oblongues, non tachetées.

Fleurs nombreuses et assez petites en épi conique en début de floraison, puis cylindrique, blanches ou rose clair à l’intérieur, parfois tachetées de points violets et pourpre assez foncé surtout en zone apicale, d’où le qualificatif « brûlé » ; odeur de miel et de vanille. Le labelle trilobé est blanchâtre et tacheté de rouge ; un minuscule éperon pointant vers le bas.

Prés : coteau exposé sud de Vaulnavey-le-bas, sur calcaire

Voir aussi étage montagnard²

Petite, vivace, 15 à 20 cm

Feuilles oblongues, étroites, pointues, sans tâches;

Fleurs pourpre, roses ou blanches, odorantes

Sépales veinés de vert et pétales formant un capuchon, labelle à 3 lobes peu séparés, éperon allongé

Epi assez court

Ssp morio ; partie centrale du labelle blanche et ponctuée de violet

Montée de Montchaboud, prairie sur sol calcaire (11 avril 2021) ; très nombreux individus

Et sur coteau exposé sur calcaire près de Vaulnavey-le-bas

Le mot morio vient du nom latin de l’espagnol Morion qui désignait le casque des fantassins de la Renaissance, ses sépales formant un casque bien régulier (autre nom : Orchis casque)

Ophrys mouche

Ophrys insectifera